mardi 20 septembre 2011

CRITIQUE - Vader: Welcome To The Morbid Reich

Les metalheads polonais de Vader sont de retour avec leur neuvième album, intitulé Welcome To The Morbid Reich. L’album est un peu un retour aux sources, dont même le titre ramène à leur premier demo, Morbid Reich, qui a lancé leur succès international. Bien qu’ils soient souvent caractérisés comme un groupe de death metal, on reconnaît instantanément les influences plus proches du thrash ou même du black metal, ce qui en fait un groupe au son particulier et unique.

On retrouve dans Welcome To The Morbid Reich tous les éléments récurrents qui ont fait de Vader un groupe marquant du death metal européen. Les références anti-chrétiennes, l’omniprésence du mal et du diable, les liens avec le Troisième Reich hitlérien (Jusque sur la couverture de l’album) font partie des thèmes favoris du groupe et ne sont pas en reste dans leur nouvel opus. L’album démarre avec une courte instrumentale, Ultima Thule, qui est en fait une marche militaire qui mène directement à Return To The Morbid Reich, qui donne le ton de l’album très rapidement. Après l’ouverture sur un riffing thrash très rapide, les cris gutturaux de Piotr Wiwczarek et le duo de guitares hurlantes prennent rapidement l’auditeur à la gorge et l’amènent directement dans l’univers agressif de Vader. Le rythme ne retombe que rarement dans des solos presque harmonieux comme ceux de The Black Eye, qui ralentissent la cadence suffisamment pour qu’on y reprenne son souffle sans toutefois casser la progression. L’album enligne une suite de chansons qui vont chercher dans les mêmes émotions, dans la même structure, et se conclut en beauté. La chanson Decapitated Saints est définitivement la plus agressive de l’album, très rapide et ponctuée de cris et d’hurlements, et elle est suivie par une courte instrumentale symphonique qui introduit Black Velvet and Skulls Of Steel, qui ne cache pas les influences thrash de groupes comme Slayer, tout en portant la trace distinctive de Vader.

Welcome To The Morbid Reich a une très bonne valeur de production, qui ajoute au talent des musiciens et à près de 30 ans d’expérience dans le death metal. Les amateurs du genre ne seront définitivement pas déçus par cet album, qui est définitivement supérieur à Necropolia, sorti en 2009, et qui avait déçu plusieurs.

Cote du Diable : 8.0/10

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